1. |
TOI
03:21
|
|||
TOI
Oh toi, oh oui c’est toi
Si je vous parle femmes
De L'amour de ma dame
Comment calmer la flamme
Qui brûlera vos âmes
Si je te dis chère Anne
Le corps de toutes ces femmes
Comment cacher ces larmes
Qui couleront sous tes ray-bans
Si dans l'air lourd on s'est lové
Vite et sans détour ça s'est trouvé
Des pages sages aux places sales
Des plages calmes aux rages d'âmes
Tu es mon tout tu es mon temps
Tu es le jour et les enfants
Tu es la vie et tout le temps
C'est toi
Chanteur pour toi
J’veux être chanteur pour toi
Et dans tes bras, je veux danser dans tes bras
Chanteur pour toi
Les bords de mer les bords du cœur
Débordements dans la sueur
Derrière la coulisse de tes poils
Ton clitoris qui se dévoile
T’as froid aux doigts j’ai froid au cœur
J’ai chaud au corps dans ta tiédeur
L’eau sous la douche rentre dans ta bouche t’es pas farouche et ça me touche
Le bleu azur de nos désirs telle une belle mûre fruit du plaisir
On peut essayer d’en discuter mettre des mots sous les baisers
Derrière nos paupières fermées les rideaux clos de nos pensées
Sous ce voile de la nuit faut qu’on se parle avant l’oubli
Oui, rêvons que le ciel se reflète dans la mer pourpre et parfaite
Nos corps usés luisent au soleil l’un contre l’autre sur le sable vermeil
Et nos chevelures s’emmêlent douceur de miel au goût de sel
Un coup de fil au mois d’avril un coup de feu je vois tes yeux
Un coup de tél les larmes ruissèlent un coup de vieux c’est encore mieux
Un coup d’éclat c’est toujours toi pour toute la vie c’est toujours toi !
|
||||
2. |
CHAT CHOCOLAT
04:19
|
|||
LE CHAT CHOCOLAT
C'est dans l'œil du chat
Que j'ai tout appris de ma solitude
À l'ombre du grand arbre
Que j'ai pris de mauvaises habitudes
Perdu dans son regard
Billes menthe dans fourrure chocolat
J'ai perdu toute envie tout espoir
De rencontrer quiconque en sortant de chez moi, oui
Il a surement dans mon dos
Pendant que s'éloignaient mes amis et mes passions
Dû aiguiser ses griffes et ses crocs
Pour chasser tout amour et tout sentiment
Oh le chat Chocolat ! Je me perds en lui et lui en moi !
Le chat Chocolat ! À tous deux nos yeux luisent de mouise, oh mon cher angora !
Coussinets, yeux en amande
Cette élégante peluche de charbon
Vaut mille fois vos mains mes grandes
Vos regards de mépris contre son doux ronron
Ma jeunesse s'est éloignée
A tourné le coin de la rue
Comme le matou quand vient l’été
Sans laisser de traces elle a disparue, oui
Mon félin châtain comme un suzerain
A mis sa patte dans mon caractère humain
Parfois je me mets même à miauler,
La môme qui m’encaisse au supermarché
Oh le chat Chocolat ! Je me perds en lui et lui en moi !
Le chat Chocolat ! À tous deux nos yeux luisent de mouise, oh mon cher angora !
Miaou miaou
Quand le soleil passe derrière les toits
Les ardoises comme couvertes de lave rougeoient
L’angoisse fleurit en moi le chat vient se blottir au fond de mes bras
La perfection de son équilibre et la finesse de sa sensibilité
Je n’ai jamais vu un homme aussi libre mais j’en vois tous les jours qui sont emprisonnés, oui
Les humains sont des pachas
Qui griffent la beauté dans leurs gros doigts
Les chats sont des sages prêchant
Aux hommes d’être simples, heureux et élégants
Oh le chat Chocolat ! Je me perds en lui et lui en moi !
Le chat Chocolat ! À tous deux nos yeux luisent de mouise, oh mon cher angora !
|
||||
3. |
RICCO
04:52
|
|||
RICCO
Si j'ai un passé alors j'ai un avenir
Si je suis déjà tombé alors je vais m'en souvenir
Si j'ai déjà pleuré mais qu'est que tu veux me faire dire ?
Si je suis désespéré attends là je te vois venir
Tu vas me dire
Qu'il faut …
Qu'on doit …
Qu'à ton avis …
Philosophie !
Qu’a ton avis …
Psychologie !
Caresser le temps dans le dos
Sentir le vent, le sens de l'eau
Choper le moment l'attraper au lasso
Penser au présent et tout prendre au mot
Non pas, pas, pas de cet avis là
Non pas, pas, pas de cette vie là
Pas foncer mais contempler l’art
La beauté des corps des gens autour de moi
Après ça, après ça seulement
Seulement je saurai qui dit vrai
Je saurai si je mens ou si je me mens
J'aurai mon propre jugement
Mon propre jugement, mon propre jugement
À vingt ans qui suis-je ?
À trente ans que dis-je ?
À soixante qui puis-je ?
À cent ans debout quel prodige, quel prodige !
Mais tu penses
Qu'il faut …
Qu'on doit …
Qu'à ton avis …
Philosophie !
Qu’a ton avis …
Psychologie !
Qu’a ton avis …
Pure démagogie !
Qu’à ton avis
Putain c’est ma vie !
Je ne suis qu’un passager
D’une vie de souvenirs
De flashs multipliés
Objets qu’on veut retenir
Et oui j’ai un passé et j’aurai un avenir
Et puisque je le sais, alors pourquoi courir ?
Pourquoi, pourquoi, courir ?
|
||||
4. |
PETITS DÉMONS
08:43
|
|||
PETITS DÉMONS
L’océan de larmes
Qui succède à tes charmes
Prends mon espoir brisé
Si tu veux me quitter
Depuis que j’me suis fait plaquer
J’enchaine les plaquettes
De chocolat ou de sédatif léger
Sans compter mes branlettes
Le torrent de flammes
Où tu jettes mon âme
Que tu sois diable ou femme
Dans les deux cas c’est mon drame
Ciao le gosse le chien la villa
Tu t’en vas ciao cette vie là
L’insouciance est si loin
Et son souffle s’éteint
Car nous étions des anges des petits démons
Oui, nous aimions courir dans le vent
Oui, nous volions si nous le voulions
Oui, nous pouvions planer si loin
Si loin, loin, loin de là
Si loin, loin, loin de toi
Tu vois cette carte du tarot ?
Il y a deux enfants nus qui jouent sous les gouttes multicolores du soleil
Meurs !
Un roseau comme arme
Aiguisé comme une lame
Nous fûmes chevaliers
En armure de papier
Voyage temporel
Pour réentendre l’appel
Les enfants sont bien loin
Mais leur rire me revient
Cabane dans les arbres
Où le soir s’attarde
Comme un temple sacré
Pour nos petits secrets
Rembobinage émotionnel
Premier regard première pelle
L’adolescence est si loin
Mais son cri est distinct
Car nous étions des anges des petits démons
Oui, nous aimions courir dans le vent
Oui, nous volions si nous le voulions
Oui, nous pouvions planer si loin
Si loin, loin, loin de là
Si loin, loin, loin de toi
Si loin, loin, loin de là
Si loin, loin, loin, de toi
Les enfants sont loin à présent
Les landaus, les berceaux sont derrière le rideau
Comme la poussière flotte dans l’air
Dans un rai de lumière
Les enfants que nous aurions pu avoir
Les enfants que nous étions lorsque nous nous aimions
Tu leur dis au revoir
Tu es si loin
Tu es bien loin, de là ahah
De moi
Tout mon chagrin
Face au destin
Et ses lois ahah
Et ses lois aaaaah
Tous ces demain
C’est trop lents demain
Sans toi ahahah
Sans toi aaaaah
|
||||
5. |
VILLE EN FEU
04:30
|
|||
Ville en feu
Elle m’a collé un stickers indélébile
Sur ma carrosserie, soi-disant pour le style
Il m’a fallu plusieurs verres d’alcool puissant
Pour enlever son image souvenir au détergent
Brouiller ma vue
Bouder ma vie
Bourré la nuit
M’a mis a nu
Mais un ami m’a dit
Ne reste pas tout seul
Ce soir la ville est en feu
Je serai ton linceul
Oui Je fermerai tes yeux
Elle était le crime parfait
Invisible et muet
Pas un indice dissimulé
Aucun rictus séducteur
Mon ami me dit sors de ta coquille
Va te frotter à ce qui brille
Elle attendra le dernier instant
Pour apaiser ta douleur
|
GABRIEL TUR France
Musicien autodidacte Gabriel Tur est un touche-à tout hyperactif. Comédien, metteur en scène avec son Collectif ou avec la
Comédie française.
"Papillon Blanc" en 2020 lauréat de FORTE puis "Ville en Feu" en 2022. Après une tournée de festival (Bar en Trans, Biches, Amapola) et de premières parties Zaho de Zagazan, Bertrand Belin, Fishbach, Albin de la Simone il prépare son premier album "Monade.
... more
Streaming and Download help
GABRIEL TUR recommends:
If you like GABRIEL TUR, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp